Crash d’un Sukhoi Superjet lors d’un vol d’essai
Un Sukhoi SSJ100-95 Superjet en vol d’essai a atterri sur le ventre à l’aéroport de Reykjavik dimanche, finissant sa course hors de piste mais ne faisant qu’un blessé léger.
Le biréacteur russe, quatrième appareil de développement selon le constructeur, avait décollé le 21 juillet 2013 avec cinq personnes à bord pour des essais d’atterrissage automatique par vent de travers et de simulation de vol sur un seul réacteur. Il semblerait qu’il se soit d’abord présenté sur la piste 20 de l’aéroport Keflavik avant d’effectuer une boucle et se poser sur la piste 11. Selon des témoignages, le train d’atterrissage ne serait pas sorti et le Superjet a fini sa course sur le ventre, dans l’herbe en bout de runway, avec des dommages apparents sur la nacelle droite. Le vol avait duré environ 80 minutes selon Sukhoi, qui précise que l’un des deux officiers de certification présents dans l’avion s’est légèrement blessé à une jambe lors de l’évacuation, les autres passagers étant indemnes. Aucune panne mécanique n’a été initialement détectée, toujours selon le constructeur.
L’aéroport islandais, connu pour ses violents vents de travers, accueille régulièrement de nouveaux avions pour des vols de test, et fournit des images d’atterrissage particulièrement spectaculaires comme ce fut le cas pour l’Airbus A380 (vidéo ici) ou le Boeing 787 Dreamliner (vidéo ici).
Rappelons que Sukhoi avait déjà connu un crash en Indonésie le 9 mai 2012, les huit membres d’équipage et 37 passagers trouvant la mort pendant un vol de démonstration. L’enquête avait montré que les pilotes avaient ignoré les alarmes, peut-être trop occupés à répondre aux questions des visiteurs à bord.
Le Superjet a été commandé à 234 exemplaires, par Aeroflot, UTair ou Transaero mais aussi par les indonésiennes Kartika Air et Sky Aviation, la mexicaine Interjet, Lao Central Airlines, Orient Thai Airlines ou les sociétés de leasing Pearl Aircraft Corp. ou Finance Leasing Company. Seize ont été livrés, y compris deux à la compagnie de lancement Armavia qui a fini par y renoncer.
Un Sukhoi SSJ100-95 Superjet en vol d’essai a atterri sur le ventre à l’aéroport de Reykjavik dimanche, finissant sa course hors de piste mais ne faisant qu’un blessé léger.
Le biréacteur russe, quatrième appareil de développement selon le constructeur, avait décollé le 21 juillet 2013 avec cinq personnes à bord pour des essais d’atterrissage automatique par vent de travers et de simulation de vol sur un seul réacteur. Il semblerait qu’il se soit d’abord présenté sur la piste 20 de l’aéroport Keflavik avant d’effectuer une boucle et se poser sur la piste 11. Selon des témoignages, le train d’atterrissage ne serait pas sorti et le Superjet a fini sa course sur le ventre, dans l’herbe en bout de runway, avec des dommages apparents sur la nacelle droite. Le vol avait duré environ 80 minutes selon Sukhoi, qui précise que l’un des deux officiers de certification présents dans l’avion s’est légèrement blessé à une jambe lors de l’évacuation, les autres passagers étant indemnes. Aucune panne mécanique n’a été initialement détectée, toujours selon le constructeur.
L’aéroport islandais, connu pour ses violents vents de travers, accueille régulièrement de nouveaux avions pour des vols de test, et fournit des images d’atterrissage particulièrement spectaculaires comme ce fut le cas pour l’Airbus A380 (vidéo ici) ou le Boeing 787 Dreamliner (vidéo ici).
Rappelons que Sukhoi avait déjà connu un crash en Indonésie le 9 mai 2012, les huit membres d’équipage et 37 passagers trouvant la mort pendant un vol de démonstration. L’enquête avait montré que les pilotes avaient ignoré les alarmes, peut-être trop occupés à répondre aux questions des visiteurs à bord.
Le Superjet a été commandé à 234 exemplaires, par Aeroflot, UTair ou Transaero mais aussi par les indonésiennes Kartika Air et Sky Aviation, la mexicaine Interjet, Lao Central Airlines, Orient Thai Airlines ou les sociétés de leasing Pearl Aircraft Corp. ou Finance Leasing Company. Seize ont été livrés, y compris deux à la compagnie de lancement Armavia qui a fini par y renoncer.
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