mercredi 29 mai 2013

LES SERVICES ET ORGANISMES DE LA CIRCULATION AERIENNE
Au fur et à mesure que les mouvements d'aéronefs se sont intensifiés, il s'est avéré nécessaire de mettre en place des structures pour assister les activités aéronautiques et pour régler le flux de la circulation aérienne.
Des organismes ont donc été constitués. Ce sont les organismes de la circulation aérienne qui rendent trois types de services :
  • le service de contrôle,
  • le service d'information de vol,
  • le service d'alerte.
Les organismes chargés du service du contrôle assurent aussi le service d'information de vol et le service d'alerte.
Les organismes chargés du service d'information de vol assurent aussi le service d'alerte.
Les organismes chargés du service d'alerte n'assurent que ce service.
Poste de contrôle radar sol à Roissy - Charles De Gaulle (LFPG)
 Le service du contrôle
Il a pour objet :
  • d'empêcher les collisions entre les aéronefs qui sont sous la charge de l'organisme,
  • d'accélérer et de régulariser la circulation aérienne qui se trouve sous la charge de l'organisme,
  • d'empêcher les collisions sur l'aire de manoeuvre entre les aéronefs qui évoluent au sol et les obstacles (grue, véhicule, etc ...).
Le service du contrôle a pour fonction d'empêcher les collisions entre aéronefs, mais dans tous les cas, l'évitement de la collision reste sous la responsabilité du commandant de bord.
Concrètement, le service du contrôle se manifeste aux usagers par :
  • des clairances (de l'anglais clearance qui signifie autorisation) qui sont des autorisations ou instructions données aux aéronefs et transmises par radio. Ces clairances ont pour objet d'assurer les séparations entre les aéronefs qui sont sous la charge de l'organisme du contrôle.
  • des informations concernant la position (gisement et distance par rapport à l'avion) de tous les aéronefs qui sont contrôlés par l'organisme du contrôle, dans la mesure où ils peuvent interférer avec la trajectoire. C'est l'information de trafic. Celle ci ne peut être rendue que dans les espaces où tous les aéronefs sont en contact radio, autrement dit où le contact radio est obligatoire.
Vigie de l'aéroport de Lyon Bron (LFLY)
 Le service d'information de vol
Le rôle de ce service est de délivrer toute information utile à l'exécution sûre et efficace des vols. Il permet de disposer durant le vol de renseignements concernant les conditions météorologiques sur le parcours, l'état des aérodromes et des installations radioélectriques, la présence éventuelle, si elle est connue par l'organisme, d'un aéronef dont la trajectoire pourrait interférer avec celle d'un autre appareil. L'information de vol peut aller jusqu'à la transmission de suggestions de manoeuvres pour empêcher les collisions.
Ce service est rendu en contactant par radio le Centre d'Information de Vol (CIV) de la zone dans laquelle se trouve l'aéronef. De plus en plus, ce sont les organismes du contrôle d'approche qui assurent le service d'information de vol, les régions d'information de vol sont ainsi découpées en Secteurs d'Information de Vol (SIV) gérés par ces organismes du contrôle d'approche.
Sur les aérodromes importants, un service d'information automatique appelé ATIS (Automatic Terminal Information Service) permet de connaître les éléments nécessaires au départ et à l'arrivée. C'est un message enregistré, répété en permanence, contenant le dernier bulletin météorologique, la piste en service et l'état des installations de l'aérodrome lorsqu'il y a lieu.
Airbus A318 devant la Tour de contrôle de l'aéroport de Lyon Bron (LFLY)
 Le service d'alerte
La vocation de ce service est de déclencher l'alerte auprès des organismes de recherche et de sauvetage auprès des Centres de Coordination de Sauvetage (RCC pour Rescue Coordination Center). Ces derniers déterminent les moyens à mettre en oeuvre et organisent les opérations de recherche et de sauvetage dites opérations SAR (Search And Rescue).
Le service d'alerte est fourni par tous les organismes de la circulation aérienne (organismes de contrôle ou d'information) à tous les aéronefs qui se déclarent en situation de détresse ou pour lesquels un doute subsiste quant à leur sécurité. En cas d'accident localisé aux abords d'un aérodrome, les organismes de la circulation aérienne déclenchent le « plan de secours d'aérodrome » qui consiste en la mise en oeuvre des moyens d'intervention locaux.
Aéroport de Clermont Ferrand Auvergne (LFLC)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire